samedi 12 février 2011

Le temps d'une soirée, vous voila déconnectée de la réalité.

 
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À trois grammes du bonheur, dans les bars de la ville, y'a des hommes qui chantent fort avec des voix meurtries. Leur gueule en étendard, crachant leur désespoir pour une blonde amourette aux parfums dérisoires. Alors ils en ouvrent une à la santé de l'autre, buvant le verre bien haut à cette fieffée salope qui est partie loin d'ici, fatiguée qu'elle était, de voir son homme se saouler pour lui dire qu'il l'aimait. Alors ils chantent fort, à tous les hommes blessés. Aux amours déchaînées et aux bouteilles vidées, à ceux qui ont pleuré pour ces femmes terribles, de celles qui sont trop belles que ça en est pénible. 
Alors ils chantent très fort jusqu'à en perdre haleine
Se cassant le coeur devant toutes ces peines
Aux putains que l'on baise un jour de grand chagrin
Puis qu'on vomit après, dès que vient le matin.
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Alive



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